Arkham expose la « vie privée à nu » de Zcash : pourquoi Wall Street pousse-t-il un soupir de soulagement ?

2025-12-09 09:13:48

Arkham renverse le mythe de la confidentialité de Zcash (ZEC) : 53 % des transactions ont été identifiées sans provoquer de krach, le marché réévalue la valeur de conformité de la « transparence partielle ».

(Contexte précédent : Arkham remet en cause Michael Saylor : a identifié 87 % des adresses Bitcoin de Strategy) (Complément d’information : Arkham lance une bourse de produits dérivés ! Les points accumulés en phase préliminaire peuvent être convertis en airdrop $ARK, avec une hausse de 17 % en une journée)

Les autorités fédérales américaines s’appuient sur les données on-chain pour lutter contre les actifs illicites : les 127 000 BTC de Chen Zhi du groupe Prince ont été confisqués, Qian Zhimin a été arrêté pour blanchiment de 60 000 BTC, ce qui a déclenché un afflux de capitaux vers Zcash (ZEC) en quête de refuge, son prix atteignant 750 dollars début décembre, avec un volume de transactions protégées multiplié par six en 24 heures. Cependant, aujourd’hui (9 décembre), Arkham Intelligence a lancé l’algorithme « Ultra », ciblant la défense de Zcash et provoquant une alerte maximale sur le marché.

Arkham dégaine, fin du mythe des cryptos privées

Selon les dernières données, Ultra a déjà identifié 53 % des transactions Zcash, couvrant 420 milliards de dollars de flux historiques, et a relié 48 % des adresses d’envoi/réception à des entités réelles, soit un solde d’environ 2,5 milliards de dollars (37 % de l’offre) désormais « nommés ». Ultra utilise un réseau neuronal graphique multimodal pour comparer les timestamps, la répartition des montants et les chemins d’échange, exposant les sorties protégées sur un tableau de bord visuel. Arkham souligne dans son communiqué :

Ultra fait passer la transparence de Zcash à 53 %, la zero-knowledge n’équivaut plus à zéro trace.

Ce qui était autrefois considéré comme une boîte noire, le pool protégé, devient aujourd’hui aussi auditable que Bitcoin, le mythe de l’anonymat absolu s’effondre instantanément.

Pourquoi les capitaux n’ont-ils pas fui ?

En théorie, la perte totale de confidentialité serait un choc nucléaire pour le cours, qui devrait alors chuter en cascade. Mais ZEC n’a pas connu de krach, ne reculant dans la journée qu’à 400 dollars, conservant une hausse annuelle de 237 %. Les données internes montrent que, sur la semaine écoulée, 62 % des gros transferts on-chain (>100 000 ZEC) sont allés vers des plateformes régulées, et non à nouveau vers le pool protégé. Cypherpunk Holdings en a même profité pour renforcer ses positions, voyant son action doubler en même temps. La prime de panique et les anticipations de conformité s’équilibrent, forgeant une résilience contre-intuitive.

Si la « boîte noire » privée permet de « cacher » de l’argent, elle tient à distance les grands dépositaires institutionnels ; la radiation de Monero en est la meilleure leçon précédente. La dé-anonymisation par Arkham permet à Zcash de débloquer une part d’auditabilité, réduisant le risque d’exclusion totale.

Il circule en ligne que certains gérants de fonds estiment qu’« un ZEC semi-transparent aurait de meilleures chances de plaire aux régulateurs lors d’une demande d’ETF ».