La Géorgie s’intéresse aux droits de propriété on-chain et à la tokenisation grâce à un partenariat avec Hedera

Le ministère de la Justice de Géorgie a signé un protocole d’accord (MoU) avec le réseau blockchain public Hedera, alors qu’il envisage de transférer le registre foncier du pays sur la blockchain et de tokeniser l’immobilier.

Selon une annonce faite lundi par le ministère de la Justice de Géorgie, le gouvernement a signé un MoU avec Hedera, une blockchain publique avec une opération de nœuds sous permission. Lors d’une réunion entre le ministre de la Justice de Géorgie, Paata Salia, et un représentant de Hedera, les deux parties ont discuté de l’intégration potentielle de la technologie blockchain dans les infrastructures publiques.

Les responsables géorgiens ont indiqué qu’ils envisageaient de transférer les données de l’Agence nationale du registre public vers le réseau blockchain, espérant que cela « assurerait une protection encore plus grande des droits de propriété, ainsi qu’une transparence et une fiabilité accrues des processus. »

La tokenisation de l’immobilier est également à l’étude, dans un projet qui ressemble fortement aux initiatives de tokenisation d’actifs du monde réel (RWA).

Pour l’instant, l’accord est un MoU non contraignant. La prochaine étape consisterait à former des groupes de travail conjoints avec des experts du ministère de la Justice et de l’Agence nationale du registre public, selon l’annonce.

Réunion entre le ministère géorgien et le représentant de Hedera. Source : Ministère de la Justice de GéorgieÀ lire aussi : Comment les gouvernements utilisent la blockchain pour les services publics

Ce n’est pas une première pour la Géorgie

La Géorgie est depuis longtemps partisane de la technologie blockchain au sein du gouvernement. Début février 2017, le gouvernement géorgien a signé un accord pour utiliser la blockchain Bitcoin afin de vérifier les transactions immobilières. Des rapports de fin avril de la même année montraient que le pays avait déjà enregistré plus de 100 000 actes de propriété sur la blockchain.

L’élan pour l’adoption de la blockchain par le gouvernement ne s’est pas arrêté depuis lors. Il y a environ un an, la coalition Mouvement national uni s’est associée à Rarilabs pour lancer une nouvelle solution blockchain pour l’administration publique. Diverses initiatives politiques et techniques ont tenté d’élargir l’utilisation de la blockchain dans l’administration publique, bien que toutes n’aient pas été adoptées par le parti au pouvoir, Rêve géorgien.

À lire aussi : Tether signe un MoU avec la Géorgie pour développer l’infrastructure Bitcoin P2P

En juin 2024, Natia Turnava, gouverneure par intérim de la banque centrale géorgienne, et Varlam Ebanoidze, chef du département de développement technologique financier et de supervision de la banque, ont rencontré James Wallis, cadre dirigeant chez Ripple, pour explorer de potentielles collaborations en matière de digitalisation de l’économie géorgienne.

Cela faisait suite à des rapports de début novembre 2023 indiquant que la banque centrale avait choisi le réseau de paiements blockchain Ripple Labs comme partenaire technologique officiel pour développer sa monnaie numérique de banque centrale. Cela faisait suite à l’annonce de la banque deux mois plus tôt concernant la conduite d’un projet pilote à accès restreint pour sa MNBC.

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